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Lu dans l'OBS quelques phrases fortes
Agnès Verdier-Molinié :
« On vit dans une culture selon laquelle l’Etat doit solutionner le problème des citoyens. Or le monde change, l’Etat ne peut pas tout faire »
On ne peut ètre que d'accord avec cette constatation. Il est vrai que la première réaction d'un bon français
face à la moindre difficulté est "Mais, que fait l'état ?" . Et le politicien lui, donnera en toute
circonstance l'illusion de faire quelque chose sinon il ne ferait pas de politique .
« Les acteurs économiques demandent de la simplification : enlevez-nous des lois »
Le "choc de simplification" voulu par le gouvernement se met en place et progresse .
Thierry Pech :
« Les mêmes qui se scandalisent d’excès de dividendes sont scandalisés de perdre des champions nationaux »
Ah moi pas du tout. Les champions nationaux obnubilés par leurs comptes en banque,
j'accepte facilement de les perdre . Mais que surtout ils ne remettent pas les pieds en France .
Affaire de mentalité .
« Selon un grand patron américain, l’Europe, fiscalement, c’est le paradis.
Il a plus de procès pour des raisons fiscales aux Etats-Unis qu’en Europe.
Et ça, ça interroge beaucoup sur ce qu’on veut faire de l’Europe »
L'europe un paradis fiscal ? Pour sur ça interroge .
Benoît Legrand :
« L’enjeu dans les années à venir est d’encourager l’entreprenariat parce que la France est pleine de
créativité et d’ingénierie »
C'est très vrai . Et la France est championne d'Europe s'agissant de la création de start-up .
« Les entrepreneurs français partis à l’étranger pour des raisons fiscales vous diront tous
j’aime la France et je ne demanderais qu’une chose, c’est de pouvoir faire ce que je fais à l’étranger,
en France »
Ils aiment la France mais pas le partage . Pour un retour sur investissement à deux chiffres , qu'ils restent à l'étranger .
Ils sont économiquement incompatibles . Cela dit ils sont autorisés à se demander aussi ce qu'on fait de leur argent en France .
Ils ne seraient pas contre une utilisation à bon escient .
